Il y a tout juste une semaine et demie, j’ai repris l’écriture. C’est en partie grâce à mon amie et auteure Mylène Ormerod, nous nous motivons mutuellement tous les jours à écrire quelques mots. Ça me fait un bien fou !
Je n’ai pas pour habitude de partager mes écrits avant qu’ils ne soient publiés, ou au moins, avant les nombreuses relectures et corrections qui font partie intégrante de l’aventure de l'(auto)-édition. Mais voilà, toujours grâce à Mylène, j’ai décidé de vous dévoiler quelques mots de mon prochain roman : Terre noyée, tome 1 : L’École de l’Élite. C’est partie !
Les vagues gonflées par le vent s’écrasaient avec fracas en contre-bas, l’écume me fit penser à ce dessin dans l’encyclopédie des créatures magiques : celui d’un loup-garou bestial, de la bave mousseuse plein les babines.
Je me tournai vers Mattew, absorbé par le paysage. Qu’était-il ?
— J’adore venir ici par ce temps. On dirait que le ciel et la mer ne forment qu’un, comme si tout l’univers était sens dessus dessous.
— C’est époustouflant, c’est vrai. Je t’avoue que je ne suis pas rassurée, c’est tellement immense, tellement puissant. Il a balayé notre peuple, toutes nos technologies, toutes nos richesses…
— Pour nous ramener à l’essentiel : la vie. Nous faisons partie de cette Terre, Annaëlle, les générations précédentes l’avaient oublié, le rappel a été douloureux, mais nécessaire. La planète crevait.
Et pour illustrer cet extrait, une jolie photo de StockSnap téléchargée sur Pixabay.