Pour lire l’interview directement sur la page Facebook du groupe, suivez le lien.
INTERVIEW AUTEUR
Découvrez en plus aujourd’hui sur Iléana Métivier.
Pour commencer, parlez-moi de vous.
Je suis Iléana, romancière, nouvelliste, mais aussi maman, femme, être humain… Bref ! En fonction de l’heure de la journée, ma casquette change, mais mon imagination, jamais !
Qu’est-ce qui vous a emmené à l’écriture ? Parlez-moi de vos débuts ?
Comme pour la majorité des écrivains et écrivaines, je pense, c’est la lecture qui m’a amenée à écrire. L’objet livre en lui-même, sa capacité à faire voyager et éveiller les consciences m’a toujours fascinée.
Pour mes débuts, je construisais mes propres bouquins quand j’étais enfant, en pliant des feuilles et en les agrafant… Mais j’ai réellement commencé à écrire au collège, grâce à une amie qui écrivait elle aussi. J’ai délaissé mes Barbie pour me plonger dans des cahiers vierges, mon stylo plume à la main. Je ne me suis jamais arrêtée depuis !
Parlez-nous de vos livres
Le tout premier est un roman contemporain paru en 2017. Seconde Chance est un roman choral, c’est-à-dire que chaque protagoniste prend la parole à tour de rôle. Idéal pour découvrir ces cinq jeunes à la vie difficile, mais déterminés à voir le bout du tunnel grâce à leurs deux éducs !
Il y a ensuite eu L’Éveil, un roman qui mêle développement personnel et romance sur fond de politique et d’écologie. Je me suis tout bonnement régalée à l’écrire, il est très documenté, aussi, ce qui permet au lecteur ou à la lectrice de creuser les thèmes qui l’interpellent. À lire si vous voulez un livre qui sort des sentiers battus.
Et enfin, j’ai fait un grand écart de genres pour mon dernier roman L’Élite. Il est le premier tome de ma trilogie Terre noyée, un mélange de dystopie et de fantastique.
Je dirai que le point commun entre mes récits est qu’ils s’adressent plutôt à un public Young adulte.
Pour les nouvelles, toutes disponibles en lecture gratuite, elles appartiennent à la catégorie « contemporain ». Vous pouvez les trouver ici : http://ileana-metivier-auteur.com/boutique/
Des projets en cours?
La sortie des Veilleurs, deuxième tome de Terre noyée, en avril 2021. Et je programme actuellement l’écriture du troisième et dernier volet.
Les autres projets sont encore secrets, mais je m’apprête à effectuer un autre grand écart ! (Non, je n’ai jamais fait de gym, mais j’aurai dû ! XD)
Maison d’édition ou auto éditée ?
Les deux, mon capitaine !
J’ai signé un contrat à compte d’éditeur pour Seconde Chance, mais mes relations avec la maison d’édition se sont dégradées. Cela m’a poussée vers la sphère des indépendants, où j’ai rencontré de superbes personnes qui m’ont épaulée dans ce parcours.
Aujourd’hui, que ce soit en tant que blogueuse pour Ma Boîte de Pandore (http://ma-boite-de-pandore.e-monsite.com/) ou en tant que bénévole pour le magazine L’Indé Panda (https://lindepanda.wordpress.com/), je m’épanouis entièrement dans la sphère des autos éditées.
Cela ne signifie pas que je tourne le dos aux maisons traditionnelles, loin de là ! Mais signer chez une maison d’édition n’est plus une priorité pour moi aujourd’hui.
Où trouvez-vous votre inspiration ? Votre quotidien ou vos anecdotes personnelles nourrissent-ils vos histoires ?
C’est un savant mélange de mes lectures, de ma frustration en tant que lectrice aussi, quand je cherche désespérément une histoire particulière et que je ne la trouve pas, et de mon vécu. Entre nous, il y a aussi les dizaines et dizaines de minutes que je passe le soir à endormir à ma fille. Il faut bien s’occuper l’esprit et alors là, mon imagination se débride complètement ! ^^
Être écrivain, c’est un métier ou une passion pour vous ?
Les deux. Écrire est avant tout une passion, mais au fil des années, j’ai compris que c’était aussi un métier à part entière. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on choisit l’indépendance.
Écrire, c’est assez simple, finalement. Construire des personnages, leur donner vie dans un récit cohérent et emballant, détailler des univers entiers… tout cela, s’il y a une partie propre à l’imaginaire de la personne, il y a aussi une certaine technique qui s’apprend. Tout comme le style de l’auteur, qui se peaufine au fil de ses écrits.
Avez-vous un rituel d’écriture (lieu, moment, nourriture ou boisson….) ?
J’aime beaucoup écrire le matin. C’est à ce moment-là que je me sens fraîche et dispo. Si avant j’avais besoin d’être seule et dans le silence, aujourd’hui, je parviens à écrire n’importe où pour peu qu’il n’y ait pas trop de bruits. (Cette capacité-là, je la dois sûrement à ma fille !).
Ah oui ! Et ma vision doit être dégagée. Il y a quelques années, j’ai positionné mon bureau face à un mur… Très mauvaise idée ! Je ne parvenais plus à aligner deux phrases !
Improvisez-vous en cours d’écriture ou suivez-vous un plan bien défini dès le départ ?
J’ai écrit Seconde chance au feeling, comme tous mes récits précédents. Et puis quand j’ai vu les heures de corrections qu’il me fallait pour en faire un roman bien écrit et cohérent dans ses moindres détails, j’ai compris qu’il me manquait de la technique.
Aujourd’hui, je n’aime toujours pas tout planifier de bout en bout, j’ai l’impression de perdre ma part de créativité. Je rédige un plan, plus ou moins détaillé selon que j’ai déjà imaginé les scènes, puis je me lance. (Après avoir rédigé toutes mes fiches personnages et décrit mon univers, dessiné mes cartes, etc.)
On se sent comment pour un lancement : stressé, heureux, libéré, triste ?
Tout ça à la fois ! Sauf la tristesse, je dirais. Mais oui, évidemment, il y a une énorme part de stress. Le bouquin va-t-il suffisamment appâter le lecteur ou la lectrice ? Et si oui, va-t-il lui plaire ?
Et oui, il y a aussi cette sorte de libération, car après avoir travaillé des mois et des mois sur un roman, c’est aussi un soulagement de le voir prendre son envol. Un peu comme s’il se détachait de moi pour vivre sa propre vie. Cette sensation me permet de libérer de l’espace en moi pour accueillir un nouveau projet et j’adore ça !
Après la sortie, il y a la fatigue pour se remettre de ces semaines de préparation, puis des jours intenses de lancement.
Quelle lectrice êtes-vous ?
Éclectique, même si j’aime beaucoup la fantasy depuis quelques années. En fait, la sphère des indépendants m’a permis de découvrir d’étonnants auteurs et autrices. C’est un plaisir de découvrir des bouquins qui n’entrent dans aucune case !
Mon dernier coup de cœur fantasy : « Les larmes de Saël » de A.D. Martel.
Pour le fantastique : « L’ombre du phénix » de Lage Ender.
Pour le contemporain : « Rien ne sera jamais plus comme avant » d’Ellega Kieffer, c’est une nouvelle en téléchargement gratuit. Le sujet (le deuil périnatal) est difficile, mais traité avec brio.
Bon, OK, ça fait trois ! Mais je vous jure que je me suis bridée pour ne pas en proposer plus ! ^^
Collaborez-vous avec des chroniqueurs ? Un chouchou à recommander peut-être ?
Avec plein ! Honnêtement, je ne vendrais pas grand-chose sans vous, les chroniqueuses. Vous êtes aussi mon premier public, celui qui lit mes romans en avant-première, donc vos réactions me sont très précieuses !
D’autant qu’il y a des blogueuses que je côtoie depuis des années, maintenant. Pour n’en citer qu’une, je pense à Ich Mag Bücher, qui sait être franche, mais avec tact, pour décortiquer un bouquin.
Le mot de la fin…
« La lumière est dans le livre, laissez-le rayonner. »
J’ai découvert cette phrase de Victor Hugo en cherchant une citation pour Les Veilleurs, le second tome de Terre noyée. Elle m’a touchée par sa justesse et sa beauté. Qu’en dîtes-vous ?
Laisser un commentaire